[Clipping from Courrier D'Alsace, Cinquiéme année, No. 118] Part: 4 of 4
This clipping is part of the collection entitled: Huth Family Papers and was provided to The Portal to Texas History by the The Dolph Briscoe Center for American History.
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Fobligeancc de mc donner, cllcs sont fori
bien venues; quoique les chaleurs ne soient
jamais insupportables, la terre est la plus
fertile dn monde. Pour ne pas specifier,
lout y vient, plante dans son temps. II y a
de la terre vegetale a une profondeur im-
mense. 11 faut vraimenl admirer la nature
ou la main du Createur : on voit dcs prai-
ries a perte de vue a cote de belles forets.
Le climat est un des plus sains, j'en pour-
mi vous titer des prcuves etennantcs. Tout
ce qu'on dit en Europe conlre ce beau
pays est mensonge, ^t ce qu'on dit des sau-
vagcs est fabuleux ; ils vienncnt ici dans
les villes comme les aulrrs homines, plus
paisiblcs que bien des civilises en Europe.
& Signe Pfanner ,
cure dans la terre de M. Castro , comte
de San Antonio de Bexar (Texas,).
Nous laissons maintenant a tout horame
impartial le soin de juger la contradiction
qui existe enlre les deux leltres du cure
Pfanner; nous laissons le soin de juger
s'il ne ressort pas de celle qui precede, el
apres que la notorietc publique a etabli
dans le Texas, comme en France et en Al-
lemagne, par des lcttres nombreuses de
colons dignes de fui , rapportant les nou-
■vcttcs loo plua rassurontes SlST la "bonne re-
nommee et l'etat de prosperite de la colo-
nic de Castroville ; s'il ne ressort pas, di-
sons-nous, de cette lettre, clairement et
d'une maniere indubitable, que le cure
Pfanner a ete guide par d'autres motifs que
1'interet pr6tendu de ses compatriotes,
lorsqu'il a puhlie ses calomnies si evidem-
ment contraires a la verite. En elfet, de-
tourner de Immigration dans les circons-
tances actuelles si 6mineinment avanta-
geuses, ou le Texas vient de se reunir aux
autres etats de l'Amerique du Nord, et au
moment ou la colonisation vient d etre
placee avec des conditions non moins avan-
tageiises pour les colons sous l'egide d'une
society authentique, philanlropique, digne
de la plus haute estime ; detourner, di-
sons-nous, de Immigration au moment ac-
tuel, alors qu'on s'en etaitmontre l'ardent
z61ateur dans dcs circonstances bien moins
favorables , e'est faire voir clairement
qu'on agit contre elle par malveillance, et
cliercher & la priver des terres auxquelles
elle a encore droit k titre graluit. Cepen-
dant la chose est encore a considerer sous
un autre point de vue; car il rcsulte de sa
lettre l'intenlion marquee d'appeler les po-
pulations europeennes aulant que possible
-vers le Mexique; et ainsi s'expliqucnt par
des vues de concurrence plusieurs des as-
sertions que contient sa lettre , ct qui blcs
sent la conscience aulant que la verite.
M. le curd Pfanner se plaint toulefois
injustement d'avoir ete oblige de payer
61 fr. de frais pour le transport de ses ef-
f,4s depuis le port texien de~Salvestown
jusqu'a Port-la-Raca. Le curd Pfanner sait
que les frais de voyage etaient alors comp-
tes dans le traitd et payds jusqu'a Galves-
town , et qu'il etait abandoning aux soins
des emigres de laire transporter les efFels
de Galvestown a la colonie, ce qui se fai-
sait d'ailleurs a peu de frais.
Mais depuis la constitution de la societe
d'Anvers, les conditions des ^migrans out
etede beaucoup ameliords sous ce rapport.
Celle-ci entreprend mainteuant le trans-
port des colons, moyennantune indemnite
de 95 florins (au pied de 24) par personne
d'Anvers jusqu'a Castroville, et dans ce
prix (qui constitue souvent la society en
perte) sont compris les vivres et le trans -
port de 150 kilogr. d'effets.
Nous avons dit plus haut que le cure
Pfanner, qui avait emporle une masse d ef-
fets, se plaignait a tort d'avoir etd Oblige
de payer 61 fr. 5 car d'apres son traite la
socidtd paie pour cliaque colon au comp-
tant et en especcs de Galveston & Caslro-
% ille 70 fr.
Nous Irouvons superflu de refuter les
autres assertions denlaeees et inexactes
que contient la lettre du cure Pfanner,
nous bornanl a laisser parler les faits , sa-
voir les emigrations pour le Texas de 1A-
meriquedu Nord de jour en jour plus mul-
lipliees ; et si 1'on en demande la raison ,
lous dirons que ce fait s'explique parce
uie la plupart de ces contrees, et parlicu-
lierement l'ouest du Texas, ou est situoe la
colonie de Castroville , se dislinguent par
la fertilite dcs terres, par la bonte du cli-
mat et par beaucoup d'autres avanlages
materials, entre autres par la rapide mul-
tiplication du betail, sans qu'il cn coute
beaucoup de frais ; nous dirons que eela
s'explique, parce que 1'his to ire montre
d'un autre cote qu'il n'est pas de pays au
monde plus richement dote de fleuvcs el
de rivieres qui le traversent en tous sens
comme le Texas, et que ces fleuves el ri-
vieres sont partout bordes de belles forets.
M. le cure Pfanner convient lui-meme ,
et partage ainsi l'opinion generale , que
quiconque apporte au Texas un pecule sul-
lisant pour aequerir des besliaux et les ins-
trumens aratoires necessaires, peut, grace
a la fertilite infinie du sol, aequerir dans
peu d'annccs de l'aisance.
Le cure Pfanner savait ccla fort bien
avant son depart, car il lui a ete reeom-
mande de ne point emmener avec lui de
families depourvues des ressources neces-
saires pour exploiter dans leur interet une
partie des terres qui leur seraient conce-
dees, mais il n'eut pas egard aux instruc-
tions qui lui furent donnees , car des leur
ernbarqiiement il fut reconnu que beau-
coup des emigrans avaient une somme in-
suflisante pour payer les frais de travcrsce,
landis que d'autres n'avaicnt absolument
rien. — M. Castro se trouvait au Texas
lors du depart de M. Pfanner, et si nous
n'avions pas fait des sacrifices pour sou-
lager un grand nombre des compagnons de
voyage du cure Pfanner, sacrifices qui s'e-
levent a au moins 2,500 fr. , celui-ci se
serait trouve dans la position lachcuse de
renvoyer un grand nombre de ses compa-
triotes, ce qu'il n'eut dans aucune circons*-
lance ni pu ni voulu faire.
C'est une inexactitude de la part du cure
Pfanner que de dire, comme il le fait dans
la seconde partie de sa lettre, qu'au lieu
des 520 acres de terre concedes a cliaque
colon , on ne lui en accorde que 20 acres
(raesure texienne). C'est l'Etat lui-meme
qui concede et accorde a ehaque faniille de
colons gratuitement une demi-section ou
520 acres de terre. — Des colons euro-
peens du Texas ne s'etablissent pas d'apres
le mode americain, en s'isolant, mais d'a-
pres le mode europeen , e'est-a-dire par
agglomeration de viiiages. Mais le cure
Planner n'a [>as rcflecbi que ceci ne peut
s'executcr que quaud on agit comme on le
fail en n'accordant a cliaque faniille a }>roxi-
mite du village nouvcau que 2Q acres de
terre, et en lui accordaiit le rc dans
une distance qui les rapproche, slu village
voisin. Chaque hommc sense est pourtant
oblige de reconnaitre que c'est fa le seul
rnoyen d'obteuir que de liuit kiloi;iietres en
huit kilometres il s'elablisse un village
nouveau; c'est ainsi qu'on est occupe en
ce moment, d'apres les dernieres nouvelles
qui nous parviennent du Texas, d'etablir
dans les intervalles assez espaces et sur
des emplacemens convenables cinq nou-
veaux villages pour les colons qui f au prin-
temps prochain iront s'etablir a la1 colonie,
et dans ce but la societe vient d'envoycr
sur ies lieux plusieurs geometres distin-
gues. Quel homuic impartial ne reconnai-
tra pas dans cette entrcprise de colonir.i-
tion que les interets des colons et ccux de
la societe sont parfaitement idenliqut^
car ce n'est qu'avec les conditions avan-
tageuses ou se trouvera le colon que les
terres acquerronl du prix, et tendronl ainsi
a restituer a la societe ses avances consi-
derables, en meme temps que hausscra !a
valeur des 520 acrcs que possede le colon.
Par dgard et par consideration pour le
caractere de pretre de M. Pfanner, nous
nous abstenons d'approfondir davantage
pourquoi sa derniere lettre n'dtait plus da-
tee du Texas, mais du Mexique aujourd'hui
en hostilite avec ce. pays'. —- Toulefois, cc
motif est aujourd'hui eonnu dans la haute
Alsace par des lettres arrivees de ^Castro-
ville, et nous n'avons a jet^r la-dessus
que le voile des imperfeclions hulnaines.
Ncufrevstadt, le 24 seplcmbre 1S46.
Les represcntans de la societe de colo-
nisation d'Anvers,
i-iirra Pt. r«i
A VENDUE OU A LOITER
LE CAFE ALTMBEMt
A MUliHOUSE.
( 'et ctabllssement, connu de tous les Grangers , situe dans le plus beau qunrtier
,e 1 a villc, ii proximite des principaux hotels et etabhssemens publics, tels que la
fn Le la bourse , la gare des chemins de fer , est l'un des plus r.chement montes
1! V Lnee , ct a de tout temps ete frequente par une bonne et nombrcuse societe.
0 n traitcralt aussi pour le batiment principal et avec toutes facilitcs pour le.pa.c-
Aug. Schlumberger, proprietaire, avenue de la Paix, 20 ,
a Mixlhousc
"Sffiatme tfi ni^t uitei-tvaqlic^, bet' ®runt>|
"tiiii) Robert bev futd)tbavfte in £>er SBett, tun
tmid?t inc? ©pe^ielle etnpge^en , gc;
irxatt) pr ge[)ertgett 3^^ flepflangt. tfi
"^flanjenerDe^oh etner ttnermeplt^en^tefe
"?orl)anben, man mttfj in SBa^eit bie^a-
"tur obcc t>iehrte£)r bie ^anb beti ($<!6pfer$
"bemunbent. — an |atunabfe^bave
//fen t>o.r fic^ 11 eben febonen SBalbitngen. —
Jlima ift a it per ft gefnnbid) fonnte
w^t)nen l)iembec bie merfitnh Digften ^3ett>etfe
"Ucfern.
tMt#, \va$ man in (Suropa gegeit biefed
"febone Sanb fagt, ift Suge, ulib wa oon
"ben 2Bilben eugafjlt vuirP, ift fabeU)aft, fte
"fontmen J)ter in bie ©table une anbere
"9Jienfcben , friebliebenber «la manc^ec (Si;
: nnliftrter in (Suropa. "
ilnfergeicljnet: $ fanner,
^sfarrcv mtf Hn ^anbereten De 45n. ©aftro.
laffen nun fiber ben t5i>(J.)f! anffatteii^
ben.SoiUraft ber. beibe.n':Hfanner'fc^en ®rtefe
|eben ei 11 ftrtstg 0lie 11 :j:'ann felbft urtl)et(.en,
nub ob ntcbt attel bem ©inne beg ^Ber6ffent=
lid)ten, nattbent nun notorifeb ber gute ?)iuf
unb gebeit)ltcl;e'3nftanb ber Colonie (Saftro#
t>iOe tpte in gat^SeraS fo au($ in granfreicb
tutD >5)eutfi1;lanb bnrcl) I) an fig Don ba unb
pmr on gan| ^tttu'rlafigen ^luftebknt ein#
.rreffenben 6riefe beei berut)igften unb erfreu-
liiJbtten 3nl)aUti, anerfannt 'unb feft gegrun-'
bet ift, ber itn^meifel|afte 6cl)tut5 gejogen
werben mup , baf ^Pfarrer ^fanner Dure!)
einen anberit @r.tmb unD Urfacbe a(3 ba0
angebltcf;e 3'ntereffe fur fetne SanDaleute 311
jener ojfenbar waijrfyeit&inDrigen ffierlaunt-
Dung Derleibet iuurbe. — 2)ann benfe.lben
unter ben jeljugcn f)6cl;ft ortl)eiU)aften Ik't#
f^altniffen fur Sera5 £utrcf> feine Sjereintgung
nut ben ubrtge^i, ^taateii ^orDamerifas,
unb nicfjt tninVer gunftigen 21 ttJ'pcl;ten fur
bie SinfteDler, bie ftc^ au fieri? era nod; befon^
ber0 unter bein Scbuiye etrie3 anerfan'nten,
[)ocbft ad;tbavcn, .men-f$enfreunbltd)en ^er-
ein^ beftnben, von bem abratfjen ju ivollen,
wo^u er unter minber giinfttgen ^erl)attmf>
fen feine San^^njre 511 Deranlaffen fucfete,-.'
l)etf t ftil) (^ykSeinbfeltg gegen blefelben
jetgen, unb fte um bie nocb unentgelDltaf; ju
erlangenben ^dnbereteit bringen; bocbtliN
@ac|)e ift t>on etnem anbern (^eft^tgpunfte
ati^ beiracbten , benn ami fetnern verbf-
fentlic!)ten Srief fd)eint fetne Sibftcbt,- wetln
tl)unlicb, eine etiropatidje Seoblferung nacb
SJ^erifo jiel)en 511 wollen , ^tetnltd; flar i)er^
sor^uget)en , unb tt)obur(| mancbe feiner
barttt, gegen beffere^ SGiffeu unb (?iewtffen,
yorfommeuben Sfeujjerungen burcb bte gu
Oeabft^ttgenbe^onfitryenj erflarlicl) werben,
^fanner befebu'ert ftd? abet init
Unrecbt, bap er Pom terifaiufc^en Seel) a fen
©afeefton bi^ ^ortsla^Kaca unb : Pott ba
btM auf bie Colonie an ^ranoportfoften fei-
ner CSffeften 01 gr. be^ablen nuiftej ^fau*
ner tveip , ba| bte >|iaffagefoften bamall
no it nur bt^ ©atoefton bebungcit unb be?
jal)lt mtrben , unb Dap c$ fomtt ben Sluti#
nnattberern oblag, it)re (Sffcfren vort @afoe-
fton auS gttr biUtgeu §racl)t nacl; ber
nie Jtt serbringen.
<Sett bem 53eftef)en be^ Serein^ in 21 nt-
roerpeit ift aber bte 0acbe attf eine ben 2lui3>
wanbern fel)r erlei^teniDe SGeife etngerif^;
tet. (irfterer iibernimmt nun Die ^tu^nwa-
berer mtttelft ctner (Sntfc^aDigung von 95 fl.
im ft. 24 gup *>i'r ^erfon von 5lntroerpen
'■•ud bi^daftromde unb ftno in biefem ^jreig
Ovelcbem ber Serein nod) manege Dpfer
bringt) bie ^ebent?mittel unb 150 kilogr.
@epac£ fur febe ^jer|\m ittbegriffen.
Sir fagten oben, l{]farrer ^fanner , bet
ber iWenge ^iepatf bie er mit ftrf; ftil)rtc, be-
fcl)werte lid) mit ilnred)t fiber bie be^flten
01 gr. , benn t)ertrag(?gemdp ^at ber 5kr*
ein fur jebeu Slu^manDerer von @alt>efton
btM (Saftropille eiiu baare '^iustage von
70 gran fen.
Slnbern ttngeeigneten unb nuberfprecben?
ben Slettperungen in bem Deroffentltcbten
^fauner'f(l}eu ^jrief fe^en wir, ale! uber^tif-
fig, feinen £ommentar entgegen, unb laffen
Die S-l)atfa4>eu fpred?en, ndmlid; bie ^al)lrei?
d)en unD immer me§r junel)|jienben ©inwan#
berungen nadj bem %cxa$ atul ben Serei=
nigten 6taaten Morbamerifag , unb fragt
man naci) bem DtesfaUfigen (lirunb, fo tiegt
bie tlrfac&e Darin, roeit ftd) Die meiften
genben, namentlid) ber 3Beften Pott J,erag,
roo fid) bie Colonie Saftroville befinbet, bz-
jugli^ beg frud)tbaren 33obeng unb vor^ug-
licb aefunben itlimag unb mancber fonftigen
mtwflousl. :—
-TT^aer pour raison despite, un cafe jjouissance de suite ; s adressef au-bureau
u-Jt aclialande a Mulhousc, pourenlrer en|du journal.
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ivefenttidjen 23ort^eife, worunter attc^ bie
fcbneUe 33ermel)rtmg ber 93ie^uc^t, o^ne
atle Soften befonberg aug^tc^nen , rote auf
ber anbern 6eite bie ©efd)i$te , bap
fein Sanb in ber 2Belt auf eine mani($fattU
gere SBeife burdj gluffe unb Sac^e burp
ftromt ivirb a(g ebeit Ztxa$ , unb bap ft^
unter attbern attd; in ber 9ldt)e aller
unb S3dc^e bie fdppnfiert 2Balbungen be--
ftnben.
^farrer $f*iuuer geftef)t felbft ein unh
t[)eilt bie allgemeine Ueber^eugttng, baf tt)et
nod) fo viele 33aarfcbaft nad) Xexag bringt,
um ftcl) bafelbft Dag notfjige SSie^unb^der«
baugerdtt)fd;aften anfd)affen ju fortnen, ftct)
bei bem unenblid) frucbtbaren S3oben in
wenig in 2Bol)lftanb 5U folgen Per^
mag.'
$farrer ^fanner iuupte bteg rec^t gut
febon yor feiner 2lbreife, bemt eg ift f|tn in
fei'neti 3nftcuftionen befonberg aug 4?ers
gelegt ivo.rDen , fetne gamilien mit ftcb ju
net)men , bie nid}t mit ben not^igen baaren
i Jtitteln yerfei)en ftnb, um eincn St)eil fener
i£)nen unentgelb(id) conceDirt werbenben^dn*'
Dereiett aud) in ifjrem 33ortt)eil artbauen ^u
fortnen , allein er beriicfftcbtigt bie if)m ge-
gebene Snftruftion fel)r wenig , inbent eg
ftcb fcfjort bei ber (Sinfd)iffung geigte , bap
i/cel)rere it)re Ueberfal)rtggelDer gar nid;t
unb eine siemli^'' §-lnjat)l fo(d)e nur auf
eine t)od;ft unyollftanbige. SBeife be^at)len
fonnten. — (Saftro befanD fid) jttr ber
3ibreife fannerg im Scrag, unb roenit nur
fofort einent gropen !Id)eil fener ^farrec
^fanner begleiteten ^lygroanberer nid)t ber
Opfer febivere gebracbt t)dtten , unb ivelcbe
fid) auf wenigfteng 2500 gr. beliefeit, voare
er in bie uitangenet)me Sa^c perfect tvorbeit,
eine jiem(td)e Slnjdljl femer 'Begleiier JU*
rucf^ufcbicfen, unb wag er bod) unter feinen
UmjtdnDen weber t^un woOte nod) fonnte.
(5g beru[)t auf einer ©al)rl)eitgvinbrigfeit
von ©eiten ^pfattet Sfannerg , menu er in
bem ^veiten (Xt)eil feineg verbffentltd)ten
^Brtefeg porbringt, ftatt ber concebirten 520
2tfer vVirttnb unb S3oben Bf%tan ben
fteblern blog 20 2lfer ^eragif^eg flapj.
@g ift ber @faat felbft, Der feber ftc^> auf ber
5t oXonie anftebelnben § a stride eine ijalbe
eefiioit ober 520 Slfer ©rttnb unb 8oben
unenfgelbltd) bennltigt unb augmarfen lapt.
5)te eitropdtfc^c-n (ginroanberer in ^erag
i'iebeln fid) enhreber nid)t nac^ ametifant^
fc&er 21rt, ein^eln , fonbern auf ettropdifd)e
SBeife , ndmlid) bnrd) Slnlegung von Drt^
fdjaften ; ^fan*er ^fanner i)at aber nid)t
uberlegt, bap bteg nur bann augfu()rbat
•rt, ivenit man verfdt)rt ivie gefd)U'l)t, nam?
i -v jeber gamilie tn ber %1'atye beg neu an^
fjtdegten £)rtg blog 20 Slfer @runb unb
Robert augmeffe unb bte ftbrigen 500 in ber
2)i|^ance big ^urn ndd)ften Drt; feber ver^
nunftige 9JJenf($ niup bod? tvof)l einfef)eit,
bap eg nur auf biefe ^Beife mogli^ ift ,v von
^trfa 8 kilometer 3tt 8 5?tlom. ci.it neueg
Sorf an^utegen , unb fo ift man nad) bett
lel^ten 33erid>ten aug Serag nun be'fd)df*
tigt, in angemeffeneit 3tvifd)enrdumen unb
an geeigneten ^la^en 5 weitere Drtfcbaften
filr jene biefeg grut)jal)r auf ber Colonie
eingetroffenen (§imvanberer 511 grunben, unb
| Ait u">eld?em SBei>ttf von Seiten beg ^Bereing
bereitg me£)rere tud)tige gelDnteffer an Drt
unb ©telle abgefd)icft tpurben. SBelc^er ein=.
fic^tgvolle tan it wtrb nid)t in bem vorlie^
genben £olonifationgunternel)men erfennen,
bap babei bag ^ntereffe beg Slnjleblerg mit
fenen beg ; §8ercing aufg (Sngfte verbunben
ift, benn nur burcl) gitnftige ikrfydltntffe beg
(Srftern tvirb ber @runb unb 23oben im
sj3reife fteigen unb baburd) fofort bem S]er^
ein allein SBiebererfa^ fur feine gropen fto*
fte it be^itglid) ber il) m gleirXjfatlg bleibenben
520 21 fer in 2lugftd)t gefteOt.
Slug Sitonung unb ^uefjtc^t fur ben
StanD beg i]]farrerg (pfanner begleitet ent*
l)alten nur ung l)ier, ben @runb unb bie
Urfad)e nal)er ^u bejeic^nen , ivaruin fein
letter Srief ni(|t mel)r aug Sterag fonbent
aug ben bamit in gel)be ftel)enben tWerifo
gefc^rieben unb batirt ift. — Snbeffen ifi
leiber fold)er im Ober^Glfap burd) bafelbfl
von 33en>ol)netn (Saftrovifleg eingetroffene
^Briefe fdpon aUgemetn befannt, unb ivir
vvevfett baruber ben ©d)leier ber menfcbli^
d)en Unvollfommen^eit.
' ^eufrepftdbt, ben 24. (September 1846.
5)ie ©eyoUmdefytigten beg Slniiverper<«
5?olonifationg^5Bereing:
DIpioratif DU"SMGT
Le Sibop concentrk de Salsepareille ,
prepare par Quet, pharmacien a Lyon, est
employe avec un sucees constant pour la
guerison des Maladies secretes, Dartres,
Goiitte, Khumatismcs , toutes acretes et
vices du sang. Ce medicament, d'un usage
commode et d'un resultat certain est pre-
fere aux Tisanes. (Foir I'instruct"-.) Depot
a Colmar , M. Mewes .place Neuve ; a Mul-
housc, M.Claude; a Belfort^ M.l)eschamp§.
COLMAR , imp. el Lii'a. de M.me Vc Decker,
Imcriiaeur de la Prftfeclnre.
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